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Lightspeed

English

This action stems from Defendants’ misrepresentations and failure to make periodic or timely disclosures of material facts or changes concerning Lightspeed’s business, operations, revenues, earnings, earnings management, and internal control systems, including DC&P and ICFR.


Defendants’ misrepresentations and omissions (collectively, “misrepresentations”) had the effect of artificially inflating the price and value of Lightspeed's securities at the time they were purchased by putative Class Members.


When the truth finally came to light through a series of two Corrective Disclosures, the value and price of Lightspeed’s securities plummeted, losing, for instance, $57.46 per share or 40% of its value on the TSX between the market close prior to the first Corrective Disclosure ($142.76 per share at closing on September 28, 2021) and the market close ten days after the last Corrective Disclosure ($85.29 per share at closing on November

17, 2021).


Defendants’ misrepresentations were first revealed by a short seller report produced by Spruce Point Capital Management LLC, an American investment firm that conducts in depth forensic research and has exposed billions of dollars of financial schemes globally over the years.


In a nutshell, the Spruce Report revealed that Defendants enabled and/or engaged in a pattern of materiality inflating the size, quality, earnings, and growth prospects of Lightspeed’s business. For instance, they grossly overstated the Company’s pre-IPO customer count by 85%, its gross transaction volume (GTV) by at least 10%, its average revenue per user (ARPU), and, after having touted in March 2019 a total addressable market (TAM) of $113B to grow to $542B, they recently revised it down to $16B (despite $2.5B spent on acquisitions since the IPO).


The Spruce Report further revealed that, throughout the Class Period, Defendants had been hiding Lightspeed’s massive organic decline, failing to make required goodwill impairments, and playing with the reporting of the Company’s revenues and earnings, as well as with the definition of some of its key performance indicators (KPIs), in a way that misled investors.


The Auditor failed to disclose any and all of these issues, despite its obligation to do so.


Defendants also misleadingly attempted to reassure investors after the publication of a report by Spruce Point Capital Inc. (Spruce Report). Nevertheless, in the Company’s quarterly filings that immediately followed, Defendants disclosed an updated earnings guidance that confirmed the accuracy of the misrepresentations revealed in the Spruce Report and further informed investors of the monetary impact (as estimated by Defendants) of their misrepresentations.

Français

Cette action découle des fausses déclarations des défendeurs et de leur incapacité à divulguer périodiquement ou en temps opportun des faits ou des changements importants concernant les activités, les opérations, les revenus, les bénéfices, la gestion des bénéfices et les systèmes de contrôle interne de Lightspeed, y compris les DC&P et les ICFR.


Les fausses déclarations et omissions des défendeurs (collectivement, les « fausses déclarations ») ont eu pour effet de gonfler artificiellement le prix et la valeur des titres de Lightspeed au moment où ils ont été achetés par les membres du groupe.


Lorsque la vérité a finalement été révélée grâce à une série de deux divulgations correctives, la valeur et le prix des titres de Lightspeed ont chuté, perdant par exemple, 57,46 $ par action ou 40 % de sa valeur au TSX, entre la clôture du marché précédant la première divulgation corrective. Divulgation (142,76 $ par action à la clôture du 28 septembre 2021) et clôture du marché dix jours après la dernière Divulgation Corrective (85,29 $ par action à la clôture du 17 novembre 2021).


Les fausses déclarations des accusés ont été révélées pour la première fois par un rapport sur les vendeurs produit par Spruce Point Capital Management LLC, une société d'investissement américaine qui mène des recherches médico-légales approfondies et a révélé des milliards de dollars de stratagèmes financiers à l'échelle mondiale au fil des ans.


Brièvement, le rapport Spruce a révélé que les défendeurs ont permis et/ou se sont engagés dans un modèle de matérialité, gonflant la taille, la qualité, les bénéfices et les perspectives de croissance de l’activité de Lightspeed. Par exemple, ils ont largement surestimé le nombre de clients de la société avant l'introduction en bourse de 85 %, son

volume brut de transactions d'au moins 10 %, son revenu moyen par utilisateur et, après avoir vanté en mars 2019 un total adressable de 113 milliards de dollars pour passer à 542 milliards de dollars, ils l'ont récemment révisé à la baisse à 16 milliards de dollars (malgré 2,5 milliards de dollars dépensés en acquisitions depuis l'introduction en bourse).


Le rapport Spruce a en outre révélé que, tout au long de la période visée par le recours collectif, les défendeurs avaient caché le déclin organique massif de Lightspeed, omettant d’évaluer la valeur des écarts d’acquisition et jouant avec la présentation des revenus et des bénéfices de la société, ainsi qu'avec la définition de certains de ses des indicateurs de performance clés, d'une manière qui a induit les investisseurs en erreur.


L'Auditeur n'a divulgué aucun de ces problèmes, malgré son obligation de le faire.


Les défendeurs ont également tenté de manière trompeuse de rassurer les investisseurs après la publication du rapport Spruce. Néanmoins, dans les documents trimestriels de la Société qui ont immédiatement suivi, les défendeurs ont divulgué des prévisions de bénéfices mises à jour qui ont confirmé l'exactitude des fausses déclarations révélées dans le rapport Spruce et ont également informé les investisseurs de l'impact monétaire (tel qu'estimé par les défendeurs) de leurs fausses déclarations.

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